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La perversion est la déviation du « normal » à l « anormal ». Le critère de la normalité est l’adaptation aux normes sociales. Durkheim expliquait le suicide comme phénomène social par l’inadaptation aux exigences sociales. Or, l’individu est un être naturel. Il a des besoins naturels et vitaux. L’échec à l’adaptation social se compense par un « succès » à vivre indépendamment. Le regard d’autrui, un regard guidé par des préjugés, aliène cette compensation et la rend anormal et pervers. D’où le problème philosophique de définition : est-ce que la perversion est perversion en soi ou par rapport aux normes sociales ? 

L’approche psychanalytique de la perversion est étroitement liée à sa conception de la normalité. 

1- La conception psychanalytique de la normalité 

La normalité est conçue, selon Freud, comme un stade de développement où le sujet arrive à s’arranger et à trouver le bon équilibre entre les représentants psychiques des désirs, des nécessités de la réalité et les exigences sociales. La normalité est l’état d’un Moi imposant, maître de son destin dans son royaume personnel. 

L’accès à la phase génitale est l’utopie de l’évolution normale. Il est le but à atteindre mais qu’on n’atteint jamais dans son absolue. 

La Génitalité, selon Freud et Laforgue, est un stade où le sujet est conscient de la valeur de la relation sociale. Il accepte les rapports qu’engendre la vie, fait face, d’abord, à l’angoisse de castration et, ensuite, à l’angoisse de la mort. L’être génital est celui qui se réalise dans la société en sortant de son individualisme étroit vers une individuation conscientisant. Là où son intellect a le pouvoir sur sa vie psychique et sociale. Il s’engage dans la vie avec une maturité et une conscientisation qui lui permettent de bien valoriser sa personne et négliger le regard d’autrui dans son aspect freinant et esclavageant. La génitalité est l’intégration intelligente qui permet au sujet de recevoir la réalité et d’accepter la société sans sacrifier son bien-être. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 2 

La psychanalyse conçoit donc la personnalisation normale d’un point de vue évolutif. La notion du développement psycho sexuel légitime cette déduction. 

2- Le développement psycho sexuel 

La phase génitale est donc l’issue idéale pour le Moi pour exister, s’imposer en tant que Personne. Pour y arriver, l’individu doit parcourir un chemin de développement psycho sexuel que Freud découpe en stades significatifs. 

Le développement psycho sexuel se fait à travers deux ensembles de stades : 

  • • Les stades prégénitaux. Ils recouvrent l’enfance de 0 à 5 ans ; 
  • • Le stade de l’adulte, le stade génital. 

Les stades prégénitaux dépendent, dans leur développement, du déplacement des zones érogènes. Zones qui procurent du plaisir pour l’enfant. Ainsi, la bouche et les lèvres sont les zones érogènes sollicitées pendant le stade oral. L’enfant procède par le mécanisme de l’étayage pour assouvir ses désirs au-delà de la satisfaction du besoin biologique. Il incorpore l’image de la mère par ses sens. On distingue deux phases du stade oral : 

– Le stade oral précoce (dit primitif). Il est caractérisé par la non-acquisition d’objet permanent à cause de la représentation partielle de la mère. 

L’angoisse que provoque l’absence du sein est évitée grâce à une auto-érotisation, par la succion du bébé d’une partie de son corps. 

– Le stade oral cannibalique (dit tardif). Il coïncide avec la disparition de la succion, due au sevrage, et remplacée par l’incorporation par morsure. Le bébé intègre la maman dans son champ de représentation mental d’objets. Il la découvre. Son absence provoque l’angoisse chez lui. 

Pendant Le stade anal (de 2 ans à 3 ans), la zone érogène est déplacée. Il s’exprime par les tensions pulsionnelles de la défécation. L’enfant trouve du plaisir en retenant et par le rejet de ses selles. Il s’approprie un pouvoir sur 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 3 

les parents en jouant de l’ambivalence objet-Moi et objet non-Moi. C’est moi qui détiens la décision de donner par l’expulsion et de conserver par la rétention. Ce pouvoir s’exprime aussi lorsque l’enfant casse ou dit Non. C’est pourquoi Freud nomme ce stade de stade anal sadique. L’enfant trouve du plaisir en faisant « souffrir » ses parents. 

Le stade phallique (3 à 6 ans) est marqué par le changement de la zone érogène. Les organes génitaux deviennent lieu de plaisir qui se manifeste par la masturbation accompagnée des fantasmes. Les enfants, garçon et fille, expriment, durant ce stade, des tendances qui ressemble à la vie amoureuse vers les gens de leur entourage. (Jouer inconsciemment l’oedipe). 

Jouer, inconsciemment, l’oedipe est compréhensible car le complexe d’oedipe est une production inconsciente du psychisme (invérifiable). 

L’oedipe est un conflit tripolaire qui met en jeu l’enfant, la mère et le père. L’enfant, garçon et fille, ont au début l’idée d’un phallus universel que possèdent les deux sexes sans discrimination. Il leur procure un pouvoir et une puissance. Or, la réalité est autre. Le garçon a le phallus. La fille ne l’a pas. D’où le sort différent de l’oedipe chez le garçon et la fille. 

Pour le garçon. L’oedipe est déclenché par la rencontre de deux sentiments ambivalents. Le désir pour la mère comme objet sexuel et l’amour du père comme objet d’identification. Le premier objet (la mère) est prohibé par la loi du père. L’angoisse s’installe, alors, chez le garçon par trois facteurs : 

1- La présence du père ; 

2- La loi du père, loi de prohibition et de l’inceste. « Si tu insistes sur ton désir de ta maman, tu perdras ton phallus, ton pouvoir et ta puissance » d’autant plus qu’au cours du stade phallique, l’enfant cherche à s’imposer par la rétention et le don de ses selles défécatoires. 

3- La découverte du corps féminin privé du phallus. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 4 

Le garçon est, alors, entre deux choix : – abandonner la mère ou – perdre le pénis. Le choix serait narcissique, estime Freud, « je choisi le pénis, et j’abandonne ma mère ». 

Le complexe de castration se traduit en trois sentiments envers le père : l’amour, la haine et le désir. L’identification à ses trois caractères installera le Surmoi, « l’héritier du complexe d’oedipe », chez le garçon. 

Quant à la fille, Freud dégage deux étapes dans le processus oedipien chez elle. Si la fille, comme le garçon, a la prémisse d’un phallus universel, au début, la suite sera différente pour elle. Or, la première étape est caractérisée par le désir de la mère considérée comme un objet phallique. Alors que dans la deuxième étape l’objet de désir change. Il n’est plus la mère. C’est le père. Le complexe de castration, chez la fille, finira l’illusion de la prémisse universelle. Trois affects seront surgis : 

  • • La désillusion, 
  • • La nostalgie de ce qu’elle avait comme propriété, 
  • • Rancune à l’égard de la mère comme elle ne lui a pas donné le pénis. 
  • • Et ceci sera compensé par une croyance dans un vagin réceptacle à un nouveau phallus. 

On voit là comment le complexe de castration ouvre l’oedipe chez la fille alors qu’il le décline chez le garçon. La fille intériorise la loi du père sans angoisse de castration contrairement au garçon. 

Le déclin de l’oedipe chez le garçon serait définitif. La fille, en revanche, va le confronter toute sa vie par peur de perdre l’amour de la mère. La fin de l’oedipe féminin est aussi longue que le devenir d’une femme. 

Le déclin réussi de l’oedipe permettra à l’enfant de s’identifier et d’intérioriser les images parentales idéalisées. Ce qui installera le Surmoi, la base de la conscience sociale, et permettra, aussi, au refoulement de s’opérer. Le refoulement des pulsions sexuelles ménage un terrain neutre non conflictuel qui favorise les acquisitions éducatives et le développement des intérêts cognitifs pendant la période de latence. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 5 

L’oedipe est donc le passage universel et essentiel de la prégénitalité à la génitalité, un passage marqué principalement par la perte ou la séparation d’avec la mère. Le lien avec la mère est critique dans l’évolution pathogène et perverse. 

On peut faire l’hypothèse que l’échec de l’atteinte de cette phase est la cause de la perversion. Cet échec est dû à deux défenses : la fixation et la régression. 

3- La fixation et la régression : 

L’histoire de la vie psychique dépend du mouvement de la libido qui modèle tous ses étapes. Ce mouvement est régi par l’angoisse. 

L’influence de l’angoisse sur le développement libidinal varie selon l’interaction de la constitution psychique de l’enfant avec les circonstances de sa vie et de ses crises. Des crises qui peuvent freiner le développement ultérieur de l’individu et fixer la libido ou le régresser à un des stades prégénitaux. Si l’angoisse est à un niveau supportable, elle serait un stimulus favorable pour le développement libidinal, affirme Mélanie Klein. 

L’angoisse naît de l’agressivité suscitée par les composantes agressives des stades prégénitaux. Il s’agit des pulsions destructrices de l’enfant aux stades oral et anal. Mélanie Klein estime que la mauvaise mère est animée, pour l’enfant, des pulsions destructrices envers lui. L’effet miroir laisse l’enfant croire qu’il possède, lui aussi, ses pulsions destructrices qui s’expriment par des comportements malveillants. L’installation du Surmoi va générer l’angoisse. 

Les pulsions destructrices avec l’angoisse qu’elles suscitent sont la cause première de la fixation. C’est une défense qui va empêcher la libido de s’employer pour l’activité génitale. La somme de la libido qui doit être maintenue aux niveaux oral et anal pour pallier ces éléments destructeurs, en proportion de leur intensité, ne peut pas être utilisée au niveau génital. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 6 

La régression, selon Freud, est une défense, qui dévoile la réactivation du sadisme prégénitale, contre les forces destructrices et les sentiments de haine et l’agressivité avec leur accompagnement, l’angoisse qu’elles déclenchent. 

Les pulsions libidinales et agressives sont représentées par les phantasmes. Ceux-ci jouent un rôle important dans l’induction de la fixation et de la régression. Il s’agit des phantasmes de perte et de destruction provenant du sadisme des stades prégénitaux qui sont la cause principale de l’angoisse. (Phantasmes de détruire l’objet désiré en le dévorant, l’expulsant, l’empoisonnant, le brûlant… avec la crainte consécutive d’avoir perdu totalement la source de la vie et de l’amour). 

Il nous est clair que les pathologies psychiques et les perversions sont les conséquences d’un développement libidinal perturbé, freiné ou/et rétrogradé. 

4- La perversion 

La perversion s’explique, ainsi, par une perturbation du développement psycho sexuel. Elle est compréhensible en tenant compte de cinq données dont le destin est différent par rapport à la névrose et au développement normal. 

* Le lien avec la mère : dans la perversion la mère est un objet à fuir en permanence. Dans la névrose, au contraire, le lien avec elle est cherché. 

* La partialité du comportement sexuel : dans la perversion, on cible une composante sexuelle partielle qui devient le moteur de l’orgasme. La sexualité infantile est une sexualité partielle car le plaisir est obtenu par l’excitation d’une zone érogène source d’une pulsion partielle. 

* La fixation exclusive à un mode de satisfaction sexuelle infantile : oral, anal ou phallique. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 7 

* Le complexe de castration est critique dans l’installation de la perversion. On réalise comment le déni de la castration est y présent. Il s’agit du refus simple et pur de l’inexistence du pénis chez la mère. Les sexes sont un donc. Ce déni, qui est un mécanisme de défense, entraîne le clivage du Moi : sa division entre deux attitudes opposées, l’une admet la différence des sexes et l’autre l’ignore totalement. 

Freud distingue deux formes de perversion : Les perversions d’objet et les perversions de but. L’autre homosexuel, incestueux… est l’objet d’attirance sexuelle particulière dans les premières. Un acte particulier qui génère la satisfaction sexuelle définit les secondes. 

Pour Freud, la perversion dévoile un dualisme pulsionnel. La libido s’emploie par renversement dans le contraire. Il s’agit du refoulement de la pulsion d’activité à la passivité. Le voyeurisme et l’exhibitionnisme en sont des exemples. Le voyeuriste a pour but de regarder, but actif, alors que l’exhibitionniste a le but passif d’être regardé. 

Ce dualisme est réel chez le masochiste qui est un sadique originaire. Le sadisme consiste en des actes, souvent, ritualisés, visant la douleur et/ou l’humiliation, voire la destruction de l’objet afin d’obtenir une satisfaction sexuelle. Ses actes violents sont contournés sur soi, qui devient un objet pour un but inchangé qu’est l’obtention du plaisir chez le masochiste. 

L’étude du Masochisme peut éclairer le dynamisme de ses points dans l’élaboration de la perversion. 

Le Masochisme est l’obtention du plaisir sexuel par la recherche de sa propre soumission douloureuse et humiliante. Ses manifestations cliniques sont la quête de douleurs physiques, d’humiliation morales par une attitude servile de soumission à une femme (ou un homme). 

Pour Krafft-Ebing, la sexualité féminine est exagérée chez le masochiste. L’interprétation psychanalytique estime que le masochisme infantile, avoué par Rousseau et Sacher-Masoch entre autres, vise la domination et l’humiliation par l’autre. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 8 

Le masochiste, selon Reik, « est guidé par l’orgueil et le défi de Prométhée, même quand il veut se présenter comme Ganymède. » 

Cet orgueil est soutenu d’un exhibitionnisme de la souffrance et du corps dégradé. Ainsi, le masochiste gagne de la jouissance sexuelle sans en courir la responsabilité. L’humiliation, l’autopunition qui met à l’abri tout angoisse de castration face à cet orgueil inavoué de prendre, dans la jouissance, la place du père. La douleur endurée est là pour mystifier et apaiser le surmoi qui se présente comme une forme d’autorité plus maternelle phallique que paternel oedipien. 

Cette fécalisation du soi est également le revers d’un orgueil infantile démesuré et d’un mépris de l’autre. Le vrai défi du masochiste et de faire plier le sadique qui lui inflige les souffrances. Celui qui est le plus « fort » est bien le « maso ». 

En ce sens, la souffrance/douleur, met au service de l’individuation, sert de mécanisme archaïque de « remembrement » de soi-même, de reconstitution narcissique. 

Le masochisme, selon Freud, se manifeste en trois modes : le masochisme érogène, le masochisme féminin et le masochisme moral. 

Le masochisme érogène est une composante de développement, exprimé par l’angoisse d’être dévoré ou l’angoisse de castration par exemple. 

Le masochisme féminin prend manifestation dans les fantasmes de passivité et de soumission qui concerne le féminin et le masculin. En dépit que La culture parentale ait toujours attribué ses qualificatifs à la femme. 

Le masochisme moral est la recherche de la souffrance pour compenser le sentiment de culpabilité. 

Le masochisme, par ses différentes formes, est un type de fonctionnement organisationnel psychique normal. Il ne devient pervers, insiste Freud, que s’il y a passation à l’acte. Cette passation réalise ce qui se déroule dans les structures normales au niveau des fantasmes. Le déni de la castration maternelle, est le mécanisme de 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 9 

défense marquant de la perversion, (le refoulement pour la névrose et la forclusion pour la psychose). Son rôle, avec le clivage, est de diminuer l’angoisse et d’éviter la castration. 

L’interprétation des fantasmes infantiles « l’enfant battu » montre les transformations d’objet et de but en rapport avec la situation oedipienne. L’interprétation « masochiste » de l’amour envers le père, pendant l’oedipe, installe le sentiment composé de culpabilité et d’amour exprimé par la phrase « mon père me bat ». 

La psychopathologie psychanalytique estime que la perversion masochiste est une façon d’échapper à la castration. L’enfant battu représentait le sujet de celui qui bat, Le père (ou la mère phallique archaïque) dont l’autorité est crainte en même temps que désirée. Être battu correspond à être alors aimé par le père idéalisé et craint. C’est une défense par la régression/fixation aux phases prégénitales. La passivité, le besoin de soumission et dépendance, voire de punition, du masochiste sont des traits caractéristiques de la sexualité infantile. 

L’être a tendance à des choix narcissiques. Le masochisme a donc pour fonction la reconstitution, la récupération de l’intégrité narcissique. 

On peut donc résumer la genèse de la perversion. Il trouve ses origines dans les stades précoces du développement psychosexuel. Les variables négatives au développement « saint » perturbent l’investissement libidinal correct pour chaque stade. Les circonstances de la vie et la castration provoquent des frustrations insupportables qui fixent la satisfaction à un mode exclusif de la satisfaction infantile. Ce qui explique le caractère polymorphe de la sexualité chez le pervers. L’enfant, peut-on dire, est un pervers polymorphe, branché directement sur ses pulsions sans connaissance de la réalité. Cette réalité déniée par le sujet pervers en ce qu’il dénie le corps féminin sexué adulte. Si le névrosé est victime d’un Surmoi fort et puissant, le surmoi du pervers, au contraire, est faible. Ceci légitime l’approche classique qui explique la perversion par l’échec du sujet à résoudre le conflit oedipien (le surmoi est l’héritier de l’oedipe). La loi du père est refusée. L’homosexualité est liée à la difficulté de s’identifier au père, d’entreprendre le choix hétérosexuel. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 10 

La tâche du Moi dans La perversion comme structure psychique pathologique est différente de sa tâche dans la névrose. Le Moi du névrotique tâche de trouver le compromis entre le Ça et le Surmoi. Atténué, Il est préoccupé, Dans la perversion, par l’obtention de jouissance sans aucune limite. Le sujet pervers représente cette tendance comme un droit qui légitime un pouvoir de manipulation et de force contre le corps d’autrui. Cette question de droit est problématique tant qu’elle est discutée sur les niveaux politiques et sociaux. 

Le mot chronologie à une référence temporelle. La perversion s’installe dans le temps. L’approche psychanalytique est guidée par l’esprit évolutionniste. La normalité pour la psychanalyse est l’adaptation du plus fort avec les cordonnées établit dans la majorité des cultures et civilisations comme critères de ce qui est accepté et de ce qui est refusé. La perversion est un échec. Elle est le destin « fatal » de ceux qui n’arrivent pas à la phase génitale ou régresse à la phase prégénitale. Les personnalités perverses acceptent et assimiles ce destin en remembrant l’entité narcissique. Un remembrement qui se fait aux dépens de l’autre individuel et/ou collectif. La pulsion de mort extériorise l’angoisse vers l’autre par un mécanisme de renversement pulsionnel qui met le sujet pervers hors le jeu de culpabilité et de souffrance. 

En résumé, la perversion est le produit d’un processus où les éléments qui composent la structure psychique interagissent, fonctionnent d’une manière autre que celle qui produit la névrose, la psychose et la normalité. La thérapie psychique des perversions est obligée de comprendre et d’expliquer cette élaboration pour aider à lutter contre les dangers que présentent les comportements pervers pour la société dans leurs manifestations criminelles surtout. 

Référence : cours de psychothérapie. (efpp) 

02/08/2018 

1 A 1.Oulbaz abdeslam.perversion. 1 A 1. Oulbaz Abdeslam.02/08/2018. Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion. 11 

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