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Le symbolique de l’image du corps dans le passage à l’acte Problématique L’intérêt accordée par la psychanalyse au corps s’exprimait des le travail de Freud sur l’hystérie. La conversion est l’expression corporelle des souffrances psychiques. « le corps de l’hystérique parle » (Freud, 1885). La source de la pulsion se situe dans une zone limite où s’articule le biologique et le psychologique. Lacan souligne que la pulsion « est l’écho dans le corps qu’il y a un dire ». Un dire des mots, des signifiants et des paroles qui ont des effets sur le corps et le psychisme. Ce dire est codifié dans l’inconscient du sujet par des symboles qui lui évitent la confrontation avec ce qu’il représente/ la réalité. Le corps est la feuille sur laquelle sont transcrites et tracées les expériences qu’on vit au terme de la première personne. La possession du corps est synonyme d’une sensation forte de l’appartenance et de l’agentivité. L’aliénation corporelle est l’état sous lequel, le sujet mis en doute ses deux sensations. Le schizophrène vit dans un corps aliéné, comme il vit dans un corps qui ne lui appartient pas. Le défilement des symptômes schizophréniques témoignent d’une atteinte de la capacité des patients à s’auto-attribuer leurs propres pensées et leur propres actions. Le délire de l’influence indique comment le malade est sous un état de perte de contrôle de son corps, de lui-même et de soumission à des influences incontrôlables. « je ne contrôle pas les mouvement de mon bras et de mes doigts. Je suis assis là et je les regarde bouger, ils sont complètement indépendants, ce qu’ils font n’a rein à avoir avec moi… je ne suis qu’un pantin qui est manipulé par des ficelles cosmiques. Quand les ficelles sont tirées, mon corps se met en mouvement et je ne peux pas l’en empêcher », déclare un patient déclaré schizophrène. 1 Vivre dans son corps, c’est vivre dans une image, dans la représentation mentale, imaginaire et symbolique de notre corps. Il s’agit d’une image qui définit notre corps pour nous et fait partie de la conscience du soi. Elle est, dans la perspective psychanalytique, propre à chacun et à son histoire psychique en tant qu’elle est « la synthèse vivante des expériences émotionnelles » propre à chacun; qui se manifeste dans toutes nos expressions symboliques. Lacan postule que l’image du corps est une construction imaginaire. L’enfant se construit de l’image inconsciente de son corps, articulée avec l’image spéculaire du stade de miroir. L’imaginaire est la faculté mentale de rendre présent les objets absents à nos sens. Il est le support « des représentations figurées qui ,de point de vue analytique réfèrent toujours au sujet opérant du lieu de l’inconscient ou pouvant devenir conscientes ». L’image du corps se constitue des projections de notre inconscient. Ce vécu qui devient impénétrable pour la perception consciente. Le sujet trouve refuge dans les rejetons de l’inconscient, symptômes, lapsus, mots d’esprit, images, oublis, rêves, fantasmes…, qui témoignent du processus psychodynamique et des formations de Spence SA. Free will in the light of neuropsychiatry. Philosophy, Psychiatry and Psychology 1996 1 ; 3 : 75-100. compromis. L’Image du corps découle donc « d’un processus intuitif d’organisation des fantasmes, des relations affectives et érotiques prégénitales, des relation d’amour avant que le sujet ne soit parvenu à l’achèvement de son développement psychosexuel » (Françoise Dolto). L’appréciation esthétique du corps est une dimension de l’image du corps. Le sentiment esthétique dérive, souligne Freud, de la sphère des sensations sexuelles car « la beauté et le charme, primitivement, sont des attributs de l’objet sexuel ». On s’intéresse à la beauté du corps humain par intérêt sexuel. « la beauté du corps humain ne suscite pas immédiatement les désirs, mais elle contient en elle le germe de développement des désirs ». Il est évident donc que la perception de l’objet sexuellement beau fait appel, stimule et attire l’action désirante. Cependant, le jugement esthétique peut être en discordance avec l’image du corps. C’est un indice, en psychanalyse, d’un développement psychique complexe. Plusieurs variables contribuent à l’instauration de cette discordance. La psychanalyse met l’accent sur deux volets: – l’ensemble des dires, de paroles et discours énoncés et prononcés au sujet qui affectent le corps; – et les demandes et désirs du sujet adressées toujours à un autre: la mère, le père, la société, le partenaire… C’est tout un symbolique qui nous permet, par la méthode psychanalytique, de décortiquer les représentations de mots et percevoir les représentations de choses qui leurs sont liées. l’appréciation ou la dépréciation esthétique du corps sont déterminer par ce symbolique, qui semble être décisif la création de l’image de notre corps et dans le passage à l’acte. Comment peut on décrypter la transcription du symbolique de l’image du corps?quel est sa signification psychanalytique? Comment influence-t-il l’action et conditionne, par conséquence, nos désirs et demandes?est ce qu’une image de corps jugée « laid » peut être en discordance avec un schéma corporel estimé « beau »? Dans quelle mesure le symbolique de notre image du corps détermine le passage à l’acte? Hypothèse Nous mettons l’hypothèse suivante: La dimension esthétique de l’image du corps est une des conditions de passage à l’acte. Elle est significative dans le cas d’une relation esthétique négative du sujet avec son corps. Un sujet « inconscient » qui déprécie son image du corps – ce qui est contradictoire avec la logique narcissique normale-, traduira cette dépréciation dans ses passages à l’acte. Le passage à l’acte sera, alors, un mécanisme défensif et représentatif d’une dynamique psychique « pathologique». Analyse d’un cas L’analyse du cas d’un jeune homme A.M. (29 ans) nous permet la vérification clinique de cette hypothèse. Il s’agit d’un jeune homme « de grande taille, avec une tête assez petite, et qui, assurément, n’a rien de laid. Bien au contraire, il est un assez joli garçon ». Portant, ce jeune image déprécie son image du corps. La discordance entre l’image du corps et le schéma corporel (le schéma corporel spécifie, selon Françoise Dolto, l’individu en tant que représentant de l’espèce. Il est, en principe le même pour tous.) est évidente chez ce jeune. Il est l’expression d’un symbolique où s’articulent les dires, paroles, désirs, demandes et exigences élaborés dans un contexte familial « complexe ». Cette discordance se conjugue en deux jugements: – “je suis laid, je manque de charme physique »; – La surestimation de da beauté des femmes. et une demande: – Le sex-appeal pour les belles femmes. Le jeune homme noue ses trois éléments par la pensée suivante: « Je suis laid, manque de beauté, donc je n’attire pas les belles femmes. » ses déceptions amoureuses, de même que son envie de la réussite de ses amis dans leur vie amoureuse, dans la vie réelle, et son opinion sur la vie amoureuse de sa mère, lui confirment cette pensée. Le symbolique de l’image du corps de ce patient est débordé par les variations des relations oedipiennes: son désir de s’identifier au père, mais la maladie de ce dernier, puis sa mort, et la haine de la mère pour le père et sa famille ont mis en échec l’accomplissement de ce désir. Son idéal de beauté, que représente sa surestimation de la beauté des femmes, est le signifié de : – son désir de prendre la place du père tout en étant différent de lui; – Son désir de ne pas être castré, de ne pas être passif et de ne pas s’identifier à sa mère malade; – Son désir de contourner sa passivité anale et son masochisme. (Maintenues dans ses relations avec ses amies et qui perpétuent les rapports qu’il a eu avec son cousin à son enfance, dérivés et nourries de la maladie de sa mère) Le contexte oedipien de ce patient, qui est caractérisé par son attachement à sa mère et sa haine pour le père, va à l’ encontre de l’assouvissement de ses désirs. L’attachement, psychique et financier, à la mère a enchaîné A.M. et établi chez lui un changement de son objet premier d’identification. L’identification à la mère, et à l’homme qu’elle a aimé, va prendre le dessus sur son désir de s’identifier à son père. Cette déviation se signale par son attitude masochiste et passive (renforcée par les ablutions de la maman ainsi que sa passivité dans ses relations sexuelles avec le cousin). De même, les composantes anales: l’irrégularité de ses fonctions intestinales, la peur de la pourriture, les excréments, la mort et la décomposition sont manifestes chez lui. Il est clair donc que ces ramifications oedipiennes, haine pour le père et identification à la mère, ont été décisifs dans l’élaboration d’une image du corps dépréciée et la surestimation de la beauté des femmes. Son rêve, raconté au cours de l’analyse, figure bien le conflit oedipien dans lequel il est submergé, et qui est définit par le conflit pulsion de mort (le pacte de suicide avec la mère) et pulsion de vie (la peur de castration et le refus de la mort, associée au désir sexuel). Un conflit pulsionnel soldé par un compromis réalisé par l’addiction de boire et de fumer. Cette dynamique inconsciente explique pourquoi la dépréciation de son image du corps reste inchangée, en dépit de la chirurgie esthétique qu’il a fait pour embellir son nez. conclusions L’image du corps se construit du lieu de l’inconscient, à partir de nos attitudes instinctuelles. La dépréciation de l’image du corps chez A.M. est l’expression d’une structure psychique perturbée, clivée et un être aliéné dans le corps et l’esprit. Sa raison d’être est limitée dans le corps. Un corps sans charme physique. Un manque décisif dans la structuration de son désir impossible à se satisfaire, pense le patient. Et c’est la raison pour laquelle il refuse d’abandonner au cours de l’analyse l’idée fixe suivante: tant que je suis laid, je me sens anéanti et sans raison d’être. Le patient ne revendique, cependant, que le soutien de l’analyste dans ses difficultés amoureuses. Le comportement sexuel du patient est influencé par son image de corps. En dépit de ses pulsions sexuelles fortes, l’activité sexuelle de A.M. reste très limitée et il manque de curiosité sexuelle. Aussi que la perception des belles femmes provoque, en lui, des réactions synonymes d’angoisse, qui mettent en doute son identité, son agentivité et sa raison d’être. Comment le symbolique de l’image du corps impacte le passage à l’acte chez ce patient? Le symbolique de l’image du corps du patient résulte d’une histoire influencée par les ramifications de ses relations oedipiennes complexes. La dépréciation de l’image du corps entrave sa pensée consciente, inhibe l’action et signe la défaite du processus de symbolisation, de s’inscrire dans le registre de la représentation par mots. Le passage à l’acte reflète un compromis se mettant en oeuvre entre une pensée consciente qui valorise le charme physique et une dépréciation corporelle avec un refoulé: le désir de s’identifier au père, d’être fort et de surpasser sa passivité et son masochisme, deux dérivées de son identification à la mère. C’est un refoulé qui fait son retour dans le sex-appeal manqué pour les belles femmes et le sentiment compulsif d’infériorité confirmé. Le passage à l’acte a une dimension déficitaire. Vercier (1938)en distingue les 2 critères négatifs: infantilisme psychique, faiblesse de jugement, défaut autocritique, dysharmonie entre les différentes facultés de synthèse morale et l’absence de contrôle supérieur sur les actions affectives; et les critères positives: l’instabilité psychomotrice, suggestibilité, attitudes impulsives, délirantes ou confusionnelles, et inadaptabilité sociale. Notre patient manifeste un ensemble de cette dimension déficitaire dans ses recours aux actes sous l’emprise de son image du corps déficitaire. VERCIER (V.).– Les états de déséquilibre mental, Thèse de médecine, Paris, 1938. 2 Du point de vue économique, le passage à l’acte est considéré comma un déblocage au niveau de comportement puisqu’il traduit une mise en scène du désir du sujet. Le passage à l’acte, qui réalise l’identification su sujet à l’objet, est de coté de l’angoisse, souligne Lacan dans le Séminaire « Logique du fantasme » du 22 Février 1967. Dans son jeu signifiant, le recours à l’acte est une demande désespérée de reconnaissance de l’être. Il est, prétend Diatekine (1983), un moyen de défense contre la dépression, consécutive de la dévalorisation et la fragilisation narcissique qui se heurtant avec un idéal de Moi grandiose. Le recours à l’acte, souvent transfressif, vise la préservation du narcissisme en façonnant l’illusion d’une rencontre su sujet avec son idéal. Il est évident donc que le symbolique négatif de l’image du corps est le signe d’une détérioration psychique qui trouve sa source dans la vie prégénitale, dans les ramifications du complexe d’oedipe et dans les impasses relationnelles avec autrui. Il est une des causes du sentiment d’infériorité, de la passivité, de l’anéantissent et de l’aliénation. Le passage à l’acte est , donc, : – une réponse pulsionnelle qui utilise les actions à la place des mots pour se décharger librement en direction d’autrui et pour le soi. – Un moyen de libération temporaire d’une impasse relationnelle et de l’angoisse au détriment de l’autre; – Un moyen de lutter contre le sentiment de la passivité et contre l’angoisse d’anéantissement. Le complexe du castration était fortement développer chez le jeune homme (A.M), associé avec « le sentiment d’être creux à l’intérieur… la peur de se faire écraser, le fantasme du mort dirigé contre le père « étant amoureux et jaloux, il nourrit des fantasmes où il tue et défigure son rival…) – Un mécanisme expulsif qui permet de rejeter hors du soi par clivage, déni et projection ce qui apparait comme une menace interne. (Le patient « a des réactions de peur trop violentes ») – une formation de compromis entre la pulsion de mort et la pulsion de vie: (le patient boit et fume beaucoup, et pense qu’alcool et tabac finiront par le tuer, exprime sa tendance au suicide et souhaits de mort). Le lien entre l’excitation sexuelle, et le sentiment de beauté qui en dérive, et l’image du corps est évident. La dépréciation du model postural du corps inhibe ou limite l’excitation sexuelle et oblige le sujet concerné de percevoir la beauté dans la miroir du corps des autres. Par conséquent, le désir sexuel provoqué reste insatisfait et source d’angoisse. C’est le jeu du plaisir esthétique privé d’objet et qui ne vise pas l’accomplissement du plaisir par l’action. En adorant la beauté des autres, le jeune homme (A.M) est sous l’emprise d’une image du corps inhibitrice. Il lui est difficile de trouver, en lui, la force nécessaire pour aimer et prendre du plaisir avec les « belles ». La relation entre perception et action, malgré leur inséparabilité, est complexe. La perception esthétique peut activer en nous des mouvements désirants positives ou négatifs selon l’image qu’on a de notre corps. La perception esthétique nous fait sortir de l’état de repos à l’état du mouvement. Cependant, « Beauté et laideur » sont deux catégories qui définissent, avec d’autres, l’être-avec-autrui. Notre image du corps est une image qui s’installe en nous en relation avec la définition sociale des critères de ce qui est beau et de ce qui est laid. Elle a donc une influence majeure sur « nos activités sexuelles et sociales ». Reste à dire, et avec l’importance de toutes les débats philosophiques au sujet des problèmes esthétiques, que notre image du corps est d’une valeur critique. Le corps est une des composantes de la condition humaine. L’image du corps est une variation d’un champ dans lequel cette unité (le corps) prend, en plus de sa couleur, ses significations ses cordonnés et ses effets. 

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